Le constructeur nippon sera le premier à abandonner les rétroviseurs latéraux au profit de caméras digitales. Et c’est le prochain modèle ES qui inaugurera cette entrée dans la technologie du XXIe siècle…
Dans un premier temps, seul le marché japonais bénéficiera de cette avancée technologique, parce que la législation est déjà adaptée à ce genre d’innovation high-tech. Et Lexus attendra le retour des avis d’utilisateurs avant d’envisager d’exporter cette nouveauté.
Déjà testé sur bons nombres de prototypes que l’on a pu conduire à travers le monde, le système semble prometteur: couplage à des écrans latéraux dédiés ou à l’écran central, meilleur angle de vision, possibilité d’inclure les alertes de détecteurs, réduction de l’angle mort, les avantages ne manquent pas. En revanche, en voyant l’image fournie, on se demande si Lexus n’a pas fait que la moitié du travail? Pourquoi fixer cette caméra sur un si gros montant, capable de supporter… un rétroviseur? Alors qu’il y aurait eu moyen de dessiner un support ultrafin, offrant moins de résistance au vent et permettant d’améliorer le Cx? D’autant que le «problème» du clignotant intégré n’en est pas un: les LED actuelles étant aussi lumineuses que minuscules, l’inclure dans un support fin n’aurait posé aucun problème.
Les chances de voir arriver ce système en Europe? Elles dépendent uniquement de la législation. Mais quand on sait que l’Allemand Bosch et le Français Valéo sont actifs dans ce genre de technologie, on se dit que le processus pourrait être assez rapide. Au Japon, le principal fournisseur , Ichikoh, table sur 12% du marché nippon équipé de caméras d’ici 2023. Soit 900 000 véhicules! Et que 29% des véhicules (soit 2,3 millions) auront un écran en lieu et place de rétroviseur central, capable d’afficher une vue arrière, mais aussi des informations comme le GPS et autres….